Les cotations

Le système de cotation des voies et des blocs en France, est basé sur des degrés de difficulté allant de 2 à 9. A chaque degré s’ajoute trois subdivisions : A, B et C.

On a donc des voies cotées par exemple 5B, ce qui correspond au degré maximal dans la voie.

Il existe aussi des degrés intermédiaires : “+”, ou “A/B” ou “B/C”.

Une voie 6A/B oscille entre les difficultés A et B. Cela peut se retrouver dans un passage en 6B dans une voie en 6A.
Une voie 5C+ n’est pas assez difficile pour être cotée 6A, mais suffisamment dure pour être au-dessus de 5C.

 

Les cotations pour les blocs reprennent le même principe mais les niveaux de difficultés sont différents (voir ci-dessous).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que la finesse de la cotation est subjective et que deux grimpeurs de même niveau ne vont pas appréhender une voie de la même manière. Vous pouvez trouver une voie 6A “facile” alors qu’un autre grimpeur de même niveau peut la trouver “engagée”. Dans un même niveau de difficulté chaque voie est différente et donc ne nécessite pas toujours les mêmes techniques pour la sortir. Il est donc nécessaire que vous pratiquiez le plus de voies différentes possibles dans un même niveau.

Vous aurez aussi l’occasion après avoir réussi une voie difficile de vouloir la sous-coter : lol trop facile la voie… ce n’est pas une 6b, mais une 6a… 🙂 .

Le niveau de difficulté d’une voie peut aussi évoluer dans le temps, comme des prises qui se patinent (Saulges est un bon exemple), ou aussi des morceaux de roche qui peuvent se décrocher (un beau bac qui se transforme en réglette… ).

Dans tous les cas, peu importe votre niveau et celui des voies ou blocs, l’important est de trouver du plaisir à grimper et d’avoir la satisfaction d’être arrivé au bout.

 

Bonne grimpe.